Albertine - Architecte - Architecture coloniale - Art déco Bruxelles - Berchem Saint Agathe - Biographie - Curriculum vitae
Emile De Boelpaepe - Exode belge en Angleterre - Fonctionnalisme - Modernisme - SCAB - Saint Luc Bruxelles - Swindon
Les portes fenêtres à front de rue sont fermées par un petit balcon.
La cage d’escalier centrale était surmontée d’un lanterneau au dernier étage.
Deux étages d’appartements « français » (ainsi noté sur le plan) , ayant chacun une chambre en façade, une salle au centre (séjour), une petite pièce cuisine arrière avec terrasse-balcon et toilette sur le côté.
La façade, en mauvais état, est actuellement en restauration.
Pierre bleue au rez-de-chaussée, murs de briques « Tiglia » jaunes avec certains motifs décoratifs sculptés jusque sous la corniche.
Articulation verticale obtenue par des pilastres de briques légèrement en relief et encadrant les deux premiers étages.
Les parois d’Eternit (tel qu’indiqué sur le dessin de la façade) du dernier étage sont en très mauvais état.
1925 : Maison de rapport ch. de Gand à Berchem-Ste-Agathe.
Immeuble de rapport numéroté n° 25 à l’époque, devenu plus tard le n° 29, puis finalement les n° 1029-1031 de ladite chaussée.
Propriété de Monsieur Emile De Boelpaepe.
Les plans de construction sont acceptés par la Commune de Berchem-Ste-Agathe le 1er août 1923.
L’architecte Emile De Boelpaepe habite toujours rue Adolphe Lavallée, 12 à Bruxelles Maritime.
Cette construction occupe un terrain rectangulaire qui s’étend sur une surface de 10,10m de largeur à front de rue sur 9,26m en profondeur, avant de se prolonger s’inclinant vers la gauche à l’arrière, sur une superficie approximative de 13m sur 5m, plus un jardin rectangulaire à front de l’actuelle rue J. Genot, de 13m sur 14m.
Une belle parcelle donc.
Le rez-de-chaussée, chée de Gand, comprenait un garage, un vestibule d’entrée pour les locataires et un vestibule d’entrée plus large pour les bureaux.
Portes et fenêtres étaient fermées de grilles en fer forgé.
Tout ce rez-de-chaussée était consacré à la vie professionnelle d’EDB : salle d’attente, parloir, bureau de l’architecte, salle des archives, le bureau du comptable et le grand bureau des dessinateurs donnant sur le jardin (plus lavatory).
Au « bel étage » habitation des propriétaires : salon, salle à manger, deux chambres dont une avec salle de bain, cuisine et « relaverie », toilette à l’arrière. Plateforme en ciment volcanique au-dessus de l’arrière des bureaux du rez-de-chaussée.
Cette " fausse terrasse" était bien tentante pour les jeunes enfants que nous étions mon frère et moi, et avec l’aide de notre grand-père maternel, aussi coquin que nous, nous nous glissions parfois sur cette plate-forme en catimini et y jouions à mille jeux que nous croyions très silencieux, jusqu’au moment où nous étions ramenés manu militari par l’un ou l’autre employé qui nous avait entendu circuler au-dessus de sa tête !
haussée de Gand
EDB a occupé le rez-de-chaussée et le 1er étage de cette maison tout de suite après son mariage en 1924 (son fils Jacques y est né en 1925) et ce jusqu’en 1938, date à laquelle il ira s’installer dans le « quartier Léopold », rue Joseph II, à Bruxelles.
