Albertine - Architecte - Architecture coloniale - Art déco Bruxelles - Berchem Saint Agathe - Biographie - Curriculum vitae
Emile De Boelpaepe - Exode belge en Angleterre - Fonctionnalisme - Modernisme - SCAB - Saint Luc Bruxelles - Swindon
A l’arrière de chacune d’elles, une terrasse donne sur un petit jardin qui jouxte la propriété Koninckx .
Nous remarquons sur les plans qu’il n’y avait pas de salle de bain prévue et que les W.C. se trouvaient sur ces terrasses arrière, sans communication directe avec l’intérieur, ce qui est nettement moins confortable que les aménagements de la Villa des Hêtres Les n° 59 et 61 sont identiques (voir photo page précédente) et la maison double n° 53 semble avoir été conçue pour pouvoir être facilement séparée en deux.
Au n° 53 la façade est caractérisée par des jeux de couleurs briques/ ardoises/ crépis blanc.
Bay-window triangulaire qui sépare nettement les deux maisons éventuelles.
Larges ouvertures dans la toiture à la Mansart, avec petit balcon triangulaire au centre.
N° 55 et 61, même recherche de personnalisation au point de vue des matériaux et de leur appareillage, mais aussi dans la forme des bay-windows, dans l’emploi ou non d’arcs de cercle pour les ouvertures de portes et des fenêtres, la présence ou non de balcon en fer forgé.
Aujourd’hui, il s’agit de jolies maisons "unifamiliales", impeccablement entretenues.
1927 : Cinq maisons rue Kasterlinden à Berchem-Ste-Agathe.
Alors que la Villa des Hêtres est encore en chantier, Emile reçoit la commande, de la part du même Paul Koninckx, de plusieurs maisons dans la rue Kasterlinden (les n° 51, 53, 55, 59 et 61. ) qui devait donc appartenir en grande partie, si pas en totalité, à ladite famille.
Le n° 57 est d'une toute autre facture et d'une autre main.
Nous avons vu qu’Emile reprochait aux rues de Swindon notamment, une trop grande monotonie. Cette vue en perspective évoque pourtant assez bien ces rues anglaises telles qu’Emile lui-même les a décrites : avec une certaine uniformité, leurs jardinets à front de rue, leurs bow-windows et leurs toitures largement réutilisées. Notons qu'il s'agit ici, pour cet ensemble de constructions, de toitures à la Mansart.
Mais EDB s’est efforcé de personnaliser autant que possible chacune de ces petites maisons afin d’éviter, ne fût-ce que par le jeu de couleur de matériaux différents, une trop grande impression de répétition.
Grâce à l'amabilité de Monsieur l'échevin Schoonbroodt, nous avons pu visiter la maison qu'il occupe au n° 51.
A cette occasion, il a attiré notre attention sur le fait qu'il y a eu dans le passé des modifications au niveau des rez-de-chaussée par rapport aux plans originaux. Sur ceux-ci en effet, les n° 51 et 55 étaient prévus en tant que « boutiques » et la partie « habitation » ne commençait qu’au niveau du premier étage.
Nous ignorons s’il en fut réellement ainsi au départ.