D’autre part, EDB fut aussi " Expert - Conseil Technique " chargé de Missions et agréé par la Banque Nationale de Belgique, la Caisse Générale d’Epargne et de Retraite, la Caisse Nationale de Crédit Professionnel, et par la Cie Générale d’Assurances Zurich.
Il fut membre du Collège Arbitral du bureau de Contrôle " SECO " pour la sécurité de la construction en Belgique .
Soucieux aussi de participer à des activités sociales concernant le secteur du bâtiment, il ne délaissa pas l’associatif.
Il fut administrateur, depuis sa fondation, de la Caisse Mutuelle des Allocations familiales du Bâtiment et travaux Publics, créateur et animateur de comités d’entraide sociale et d’organisations professionnelles.
Comme nous l’avons précisé plus haut, il fut membre de la SCAB depuis 1929 . Il joua un rôle très actif au sein de cet organisme.
Il fut secrétaire du Comité de la Presse de 1936 à 1939 , membre du Comité Juridique de 1938 à 1941, membre du Comité de l’Urbanisme de 1939 à 1945, du Comité des Concours de 1939 à 1943 et membre du Comité de Défense Professionnelle en 1939.
Voici un témoignage de Pierre-M. Porto, Vice-président de la SCAB :
" Il s’honorait d’être des nôtres, depuis 1929, et rendait cet honneur à la SCAB en collaborant régulièrement aux comités juridique, de l’Urbanisme et des Concours publics. Il fut de 1936 à 1939, secrétaire du Comité de Presse.
Ses interventions aux travaux de ces comités étaient toujours basées sur un jugement clair et réfléchi; elles retenaient l’attention et ralliaient les suffrages. Sa grande activité d’expert et de conseiller technique ne doit pas faire oublier les qualités d’équilibre et de modernisme pondéré que nous trouvons dans ses principales œuvres, reproduites dans la revue L'Emulation "
Afin d’alléger le propos, voici une petite anecdote :
Le 18 septembre 1930, Emile écrit une lettre au Président de la SCAB pour lui soumettre une proposition concernant les réunions mensuelles qu’il trouvait fixées à une heure trop tardives (après 21H d’où l’absentéisme important) !
"Parmi nos confrères tous ne sont plus jeunes… d’autre part on ne peut contester que les dispositions au travail et aux initiatives ne peuvent être réellement aussi efficaces le soir après 9h que par exemple l’après-midi à 4h. Il faut en effet tenir compte de la fatigue physique qui agit sur les facultés intellectuelles. .. Prenons le cas typique du confrère qui sort l’après-midi et qui rentre chez lui pour souper. Il ne se décide pas facilement à quitter de nouveau son foyer pour aller à la réunion. D’autant plus que la plupart d’entre nous habitent à une certaine distance du local.
"Conséquemment, ayant en vue une plus grande assistance aux réunions de la Centrale, je propose de fixer les réunions au premier samedi du mois à 16h. La semaine anglaise étant introduite dans la majorité des bureaux et le Samedi après-midi étant aux chantiers jour de paye des ouvriers, le confrère-architecte est en général libre pour se rendre à la réunion " !
La réponse sera cordiale mais négative :
" Le Comité directeur a estimé qu’il serait difficile de réunir un assez grand nombre de membres le samedi après-midi, une partie d’entre eux consacrent ces heures aux affaires, une autre partie profitant du " week-end " dont la coutume s’implante de plus en plus " !
Cette période de grande activité professionnelle d’Emile va culminer à la veille de la seconde guerre mondiale.
Faisant preuve une fois de plus d’imagination et de créativité, Emile présenta en 1939 un projet très original pour la construction de la bibliothèque Albertine.
D’autre part, toujours en 1939, en pleine période de tensions internationales, il proposa à la SCAB la création d’Un Conseil Supérieur du Bâtiment.